Les gouvernements font face à une demande urgente de solutions numériques et de services en ligne : le low-code prouve sa valeur en tant que plateforme de référence

  • Cinq exemples sur comment le secteur public peut tirer parti du low-code pour accélérer la fourniture de services gouvernementaux numériques.
  • Les organismes gouvernementaux sont soumis à une pression accrue à la suite de la pandémie, et s’efforcent de répondre aux attentes des utilisateurs exigeant des solutions numériques agiles et réactives
  • La majorité des agences gouvernementales du monde entier sont confrontées à un besoin urgent de moderniser les applications héritées critiques et d’intégrer des solutions technologiques de nouvelle génération.
  • Le développement low-code de logiciels est parfaitement adapté aux besoins de collaboration et de gouvernance des organismes et écosystèmes numériques du service public

Boston, le 27 mai 2022 – Selon Mendix, filiale de Siemens et leader mondial du développement moderne d’applications d’entreprise, les tendances liées à la pandémie et le progrès technologique transforment radicalement la distribution, la prestation et l’accès à des services d’administration en ligne pour le secteur public. Bien que l’émergence de la « ville intelligente », orientée données et technologiquement avancée remonte à 1974, les mesures introduites récemment pour atténuer les effets de la pandémie ont contraint les agences gouvernementales à créer des canaux numériques sécurisés et accessibles aux citoyens et aux employeurs.

Les derniers éléments publiés par la National Association of State CIOs des États-Unis témoignent d’une accélération considérable de la numérisation des administrations publiques et collectivités locales, puisque l’équivalent de « 10 ans de déploiements [auraient été] réalisés en 8 mois ». Cependant, l’expansion fructueuse des services d’administration en ligne a donné lieu à des attentes plus élevées quant à l’agilité et la réactivité de ces prestations de la part des administrateurs publics, des citoyens, des législateurs ou régulateurs.

L’enquête montre une multiplication rapide — liée à la demande accrue en matière de solutions cloud de nouvelle génération, d’intelligence artificielle, d’Internet des Objets, de connectivité 5G et d’hyperautomatisation — des scénarios où les organismes fédéraux, d’État et locaux gagneraient à numériser leurs services et processus de planification. Cependant, les analystes citent également les besoins bien connus de supervision, de budgétisation et d’approvisionnement du secteur public comme frein potentiel à des transformations rapides.

L’e-administration pour répondre aux futurs besoins et aux attentes croissantes

Face à ces problématiques, l’utilisation d’une plateforme low-code de développement associée à un écosystème solide s’est révélée inestimable pour les organismes du secteur public chargés de révolutionner les services d’administration en ligne et les faire entrer dans une nouvelle ère.

« Pendant la pandémie, nos clients du service public ont développé des solutions digitales innovantes adoptées par une grande variété de législateurs et d’organismes », déclare Mark Smitham, responsable du secteur public EMEA chez Mendix. « Désormais, il n’est plus possible de faire machine arrière. Les administrations publiques sont tenues de prendre des décisions rapidement, et d’offrir une valeur ajoutée en temps réel. Plus question de fonctionner de façon réactive. Dans le monde complexe et instable d’aujourd’hui, le service public doit tirer parti des nouvelles technologies pour soutenir la collaboration entre autorités compétentes et interagir avec les citoyens. »

Selon Gartner, 60% des organismes du secteur public du monde entier s’attendent à tripler leurs services numériques destinés aux citoyens d’ici 2023. Au niveau national, les collectivités soutiennent l’appel à la modernisation d’applications critiques héritées, afin de se montrer plus réactives face à un environnement dynamique. Aux États-Unis, par exemple, une proposition bipartisane actuellement étudiée au congrès permettrait d’ériger le remplacement des systèmes informatiques fédéraux archaïques par des infrastructures modernes au rang de priorité.

Les plateformes de développement low-code sont donc idéalement placées pour aider le service public à maximiser les ressources allouées, tout en créant et déployant des solutions innovantes. Découvrons à travers cinq exemples comment ces organismes peuvent mettre à profit des plateformes de développement de premier plan pour répondre à leurs besoins de numérisation.

  1. Des solutions composables adaptées aux besoins de demain

L’enquête montre que les fonctionnaires sont ceux qui utilisent le plus de technologies non approuvées pour contourner les blocages et autres obstacles placés par leur service informatique, et se procurer les outils nécessaires à leur travail. Cette pratique augmente le risque que leur organisation soit victime d’une cyberattaque. De plus, les systèmes commerciaux standards proposés par des fournisseurs spécialisés peuvent revenir chers à plus long terme — lorsque des crises imprévisibles ou des conditions changeantes nécessiteront de s’adapter à de nouveaux cas d’usage. À l’inverse, une plateforme de développement de logiciels digne de ce nom sera conçue sur mesure pour soutenir une collaboration itérative. Grâce à une architecture ouverte, à des fonctions de gouvernance intégrées et au contrôle de la connectivité, il est possible de stabiliser l’acquisition de services numériques par une organisation, indépendamment du timing au niveau du cycle d’approvisionnement ou du budget alloué.

Des analystes du cabinet Gartner ont récemment cité l’utilisation d’applications composables (c’est-à-dire des solutions numériques modulaires, adaptées et réutilisables) comme le facteur le plus important pour les organismes gouvernementaux chargés de s’adapter à l’évolution des exigences réglementaires, législatives et du grand public.

  1. La modernisation des systèmes existants pour répondre aux nouveaux besoins

L’accélération de la modernisation de l’existant puise dans un soutien général pour la numérisation du secteur public. Les collectivités locales et régionales mesurent l’impact de l’IoT et des objets connectés, de l’IA et de la 5G afin d’accroître le rendement d’une variété de services (trafic et transports, utilisation d’énergies et éclairage, gestion des déchets présentant des risques pour la santé, qualité de l’eau et de l’air, travaux publics et sûreté, services d’urgence, et planification et affectation des ressources).

La technologie a toujours été un élément essentiel pour divers services locaux. La prochaine étape sera de mettre en place des infrastructures publiques hyperconnectées. La latence ultra faible promise depuis longtemps par la 5G, censée interconnecter un nombre massif de capteurs, sera l’ingrédient essentiel pour transformer le rêve de la prise de décisions en temps réel à grande échelle en réalité pour le service public.

« Cette technologie changera la donne et permettra de concrétiser les promesses de la ville intelligente », déclare Mark Smitham. Cependant, la facilité à intégrer les données à travers l’écosystème numérique sera déterminante pour la progression de ces initiatives. « En s’appuyant sur une plateforme low-code adaptable et flexible capable d’étendre la pile technologique en souplesse, les prestataires seront en mesure de suivre l’évolution des technologies, de leurs partenaires et services. La plateforme de Mendix peut donc être le socle soutenant la communication et l’intégration entre ces différents protocoles. »

  1. Security by Design, la sécurité dès la phase de conception

Compte tenu du niveau actuel de la menace, le renforcement de la sécurité, la protection des données et la fiabilité des interactions avec l’écosystème numérique des administrations en ligne sont une priorité pour les responsables du service public. Même les transactions publiques les plus insignifiantes pourraient présenter des risques au niveau financier et pour la réputation des entités mal protégées.

« Alors qu’elle passait au second plan, la sécurité doit désormais être intégrée aux systèmes, infrastructures et standards de mise en œuvre. » Citant les recommandations de la Charte de confiance et de l’Appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace (un cadre international signé par 1 200 organismes gouvernementaux, non gouvernementaux et par des établissements d’enseignement), Mark Smitham explique que « la sécurité numérique doit aujourd’hui être prise en compte dès le départ, et non a posteriori. »

Le service public se doit donc d’examiner les plateformes de développement afin de vérifier leurs capacités de gouvernance, de contrôle et de supervision des activités de l’ensemble des applications. Il lui faut s’orienter vers les prestataires affichant les niveaux de certification et d’accréditation tierces les plus élevés, à l’image des normes ISO relatives à la sécurité de l’information — la référence mondiale en matière de conformité.

La formation de partenariats stratégiques peut également offrir une couche de protection supplémentaire. Microsoft gère un programme international et non partisan baptisé Defending Democracy, et conçu pour protéger les infrastructures électorales (e-mails et réseaux de communication des électeurs, partis politiques et fonctionnaires. CloudFlare, spécialiste des solutions SaaS de sécurité des endpoints, protège entre autres les réseaux et infrastructures des hôpitaux. Enfin, les fournisseurs cloud hyperscale tels qu’Alibaba, Amazon Web Services, Google, Huawei, et Microsoft affichent les niveaux de sécurité et de supervision les plus élevés, et emploient des armées d’ingénieurs logiciels pour s’assurer d’utiliser des plateformes cloud fiables et sécurisées.

  1. Une seule clé pour accéder en toute sécurité à tous les services

Prochaine étape : fournir une « preuve d’identité » numérique précise permettant de profiter pleinement des services de l’e-administration, afin de les rendre plus accessibles tout en réduisant les coûts. Ces deux défis sont intimement liés. Tout d’abord, le grand public doit se fier aux modes de collecte, de stockage, de protection et de contrôle des accès aux informations sensibles (données fiscales et de santé, versements de prestations sociales, certifications, licences, etc.). Parallèlement, les organismes du service public doivent trouver une solution pour partager et valider des identifiants entre eux, afin de créer ce que les chercheurs appellent des « écosystèmes d’identité numérique ».

Trois pays de l’Union européenne, la Belgique, les Pays-Bas et l’Estonie, ont mis en place un nouveau service d’identification unique permettant de valider l’utilisation de services numériques par les citoyens, quel que soit leur emplacement. Cependant, pour la plupart des pays, y compris les États-Unis et le Royaume-Uni, la norme reste d’utiliser des systèmes hybrides impliquant des documents d’identité sur papier — passeports, permis de conduire, cartes de sécurité sociale, cartes d’assurance et scans d’empreintes digitales.

Pour Mark Smitham, les plateformes low-code ont un avantage unique dans le cadre de la création et de la gestion d’écosystèmes d’identité numérique. « La nécessité de se connecter de façon sécurisée à des systèmes et jeux de données tiers de façon simple et instantanée est le principal moteur derrière l’adoption de plateformes de développement de logiciels d’entreprise. Peu importe que le client soit une banque, un magasin ou un organisme gouvernemental. » Les plateformes dotées de capacités certifiées de gouvernance et de contrôle intégreront ainsi des fonctionnalités d’identification à l’aide de connecteurs sécurisés et créés en low-code. « Tout ceci représente l’avenir des services publics en ligne. »

  1. Partager au lieu de réinventer la roue

Qu’il s’agisse de la perception des impôts ou de la gestion des déchets, du trafic ou des zones de stationnement, des services d’urgence, ou encore de l’enregistrement des naissances ou des mariages, les autorités municipales du monde entier fournissent à leurs citoyens des services similaires. Contrairement aux entreprises privées, qui cherchent à se différentier et à prendre l’ascendant sur la concurrence, les organismes du secteur public sont libres de collaborer et de partager leurs solutions numériques, afin de stimuler l’innovation et de rentabiliser plus rapidement leurs investissements.

N’oublions pas non plus que leurs activités doivent être transparentes et tenir compte des retours d’une multitude de parties prenantes. Lorsque la confiance diminue, les solutions adoptées peuvent faire l’objet de controverses, comme ce fut le cas avec la récente proposition par l’IRS (le service américain de collecte des impôts) d’utiliser une technologie de reconnaissance faciale pour identifier les contribuables.

« Les municipalités ont commencé à partager leurs meilleures pratiques afin de réglementer l’utilisation de l’IA dans le secteur public. Cependant, beaucoup de gens ignorent qu’une multitude de services numériques ont déjà été fournis et adoptés avec succès. Les organismes publics sont plus agiles et réactifs lorsqu’ils collaborent et partagent leurs approches afin de moderniser leurs pratiques, et de mettre avant tout l’accent sur l’adoption de leurs technologies. »

Ces collaborations permettent en outre de développer les compétences des agents du service public, et réduisent la charge pesant sur des départements informatiques en manque de ressources. On peut citer ici la puissante « Plateforme de recherche en ligne » de l’UE, qui permet d’effectuer un suivi des effets des vaccins contre la COVID-19. Cet outil a été créé sur la plateforme Mendix en collaboration avec l’Agence européenne des médicaments et le Centre hospitalier universitaire d’Utrecht aux Pays-Bas, et est désormais utilisé dans 45 pays. « Grâce à cette solution, les chercheurs peuvent collecter des données à l’échelle internationale sur une plateforme cloud sécurisée et évolutive. Les profils des utilisateurs sont rendus anonymes, ce qui permet d’équilibrer l’innovation technologique avec les besoins de confidentialité et de sécurité du grand public. »

Des solutions numériques au profit de tous

L’expansion des services d’e-administration peut promouvoir le développement durable, l’engagement des citoyens et la prospérité économique. « Le développement low-code et l’intégration de plateformes permettront au secteur public d’atteindre plus rapidement ces objectifs en évitant les problèmes liés à des processus monolithiques, aux systèmes existants et aux architectures propriétaires », déclare Johan Den Haan, directeur technique de Mendix. « Les solutions digitales mettant à profit la flexibilité des technologies, outils et services contemporains pour faciliter la vie des utilisateurs et des collectivités locales contribueront grandement à étendre l’accès aux biens communautaires à tous les citoyens du 21e siècle. »

Pour découvrir comment accroître l’efficacité et la flexibilité des services publics numériques, rendez-vous sur notre page dédiée.

En savoir plus sur la plateforme Mendix, son prix et sa disponibilité.

À propos de Mendix

Dans un monde axé sur le numérique, les clients attendent que chacun de leurs besoins soit anticipé, les salariés recherchent de meilleurs outils pour mener leurs activités et les entreprises sont conscientes qu’une transformation numérique radicale sera la clé de leur survie et de leur succès. Mendix, entreprise du groupe Siemens, s’est rapidement imposée au cœur du paysage numérique de l’entreprise. Sa plateforme low-code à la pointe de l’innovation et son écosystème complet intègrent la technologie la plus avancée pour prendre en charge des solutions qui boostent l’engagement, simplifient les opérations et lèvent les blocages informatiques. Fondée sur les principes essentiels de l’abstraction, de l’automatisation, du cloud et de la collaboration, Mendix vise à augmenter considérablement la productivité des développeurs avec l’ambition de permettre à une légion de développeurs « citoyens », qui ne maîtrisent pas forcément l’aspect technique, de développer des applications guidées par leur expertise particulière dans le domaine et facilitées par les capacités collaboratives d’ingénierie intégrée et l’interface visuelle intuitive de Mendix. Reconnue comme un leader visionnaire par les meilleurs analystes du secteur, la plateforme est cloud-native, ouverte, extensible, agile et éprouvée. De l’intelligence artificielle au mobile natif en passant par à la réalité augmentée et l’automatisation intelligente, Mendix forme la clé de voûte des entreprises orientées vers le numérique. La plateforme de développement d’entreprise low-code de Mendix a été adoptée par plus de 4 000 grandes entreprises à travers le monde.